Smart Bourse : Dette souveraine : un univers sous pression
Le 20 mai 2025, Léa Dauphas, chef économiste chez TAC Economics, est intervenue dans l’émission SMART BOURSE sur BSmart, aux
Dans l’édition du 22 avril 2025 de Smart Bourse sur BSMART, trois experts ont livré leurs analyses croisées sur les tensions à venir entre les politiques économiques aux États-Unis, le rôle des banques centrales, et l’état des marchés financiers mondiaux. Un échange passionnant à suivre à la lumière de l’élection présidentielle américaine imminente et des ajustements monétaires en cours.
Léa Dauphas, chef économiste chez TAC ECONOMICS, a livré une analyse lucide et nuancée de l’environnement macroéconomique mondial. Elle insiste sur la résilience des économies émergentes, malgré un contexte de durcissement monétaire mondial et de ralentissement du commerce global. Selon elle, la normalisation progressive de l’inflation permet à plusieurs banques centrales de ces régions d’adopter des politiques de soutien ciblé à la croissance. Toutefois, elle met en garde contre une fragilité croissante des cadres institutionnels, en particulier si Donald Trump revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait peser sur la coopération multilatérale et la stabilité des marchés.
Elle évoque également un point essentiel : l’impact des tensions géopolitiques sur les chaînes de valeur, les flux de capitaux et la confiance des investisseurs. Dans ce contexte, l’approche de TAC ECONOMICS consiste à articuler des indicateurs de sensibilité géopolitique et de gouvernance, permettant d’anticiper les zones à risque pour les entreprises internationales.
Jeanne Asseraf-Bitton, directrice de la recherche chez BFT Investment Managers, adopte une posture prudente mais stratégique. Elle observe un rééquilibrage progressif des marchés actions, avec des opportunités dans les valeurs décotées, notamment dans les secteurs défensifs et liés aux transitions environnementales. Elle insiste également sur le rôle crucial de la politique budgétaire : alors que la Fed reste ferme, les gouvernements pourraient être tentés d’intervenir davantage pour soutenir l’activité, au prix d’un endettement accru.
Son mot d’ordre : sélectivité. Dans un contexte incertain, la clé reste de bien lire les dynamiques fondamentales, tout en intégrant des facteurs ESG qui prennent une importance croissante dans les arbitrages des grands investisseurs.
De son côté, Florent Martini, directeur de gestion chez Trecento Asset Management, met l’accent sur les tensions persistantes sur les marchés obligataires. La hausse des taux réels, couplée à une inflation qui ne reflue que lentement, crée un environnement complexe pour les portefeuilles traditionnels. Il recommande d’intégrer davantage de flexibilité, notamment par l’exposition à des stratégies non directionnelles ou à des classes d’actifs non corrélées.
Il souligne aussi le risque de rupture politique, avec la perspective d’un second mandat Trump qui pourrait provoquer un choc sur la gouvernance monétaire et fiscale aux États-Unis. Pour les investisseurs, cela suppose une grande agilité et une attention constante aux signaux faibles du marché.
L’émission a offert un panorama très riche et complémentaire des grands enjeux macroéconomiques et financiers actuels. Léa Dauphas, avec sa grille de lecture géopolitique et institutionnelle, apporte une perspective indispensable pour comprendre les mutations profondes qui touchent les marchés émergents. Face à cela, les approches de Jeanne Asseraf-Bitton et Florent Martini enrichissent l’analyse avec des recommandations opérationnelles précieuses pour les investisseurs.
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Le 20 mai 2025, Léa Dauphas, chef économiste chez TAC Economics, est intervenue dans l’émission SMART BOURSE sur BSmart, aux
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